Radars : entre laxisme et incohérence

Depuis quelques jours les annonces contradictoires du gourvernement se sont multipliées sur la question des radars. En essayant d'y voir un peu plus clair à travers toute cette obscurité gouvernementale, ce dernier entend dépenser plus en supprimant les panneaux indiquant la position des radars pour gagner plus de recettes, et ce, sans réellement se préoccuper à réduire le taux de mortalité sur les routes de France. En effet, la mise en place d'un radar pédagogique (avec en bonus un petit smiley) coûterait entre 2000 et 8000 euros, soit entre 4,4 et 17,6 millions d'euros, selon le Figaro.

Nicolas Sarkozy nous a pourtant affirmé depuis des années que la sécurité routière a toujours été sa priorité, mais visiblement les actes ont du mal à suivre les paroles. Pendant ce temps, on note une augmentation significative du nombre de tués sur nos routes (+21% en janvier 2011), et pendant ce temps le gouvernement persiste dans la conduite d'une politique incohérente, coûteuse et inefficace en matière de sécurité routière, et d'ailleurs comme pour d'autres sujets (éducation, emploi, santé, etc).

La sécurité routière doit évidemment devenir une priorité nationale. De même qu'une politique efficace de sécurité routière passera par la fermeté, l'augmentation des moyens humains (fin des suppressions de postes) et non par la multiplication des radars qui s'avère inefficace à mon sens. Le gourvernement doit par voie de conséquence accorder plus de moyens financiers aux acteurs de la prévention et de la sécurité routière et renforcer la présence régulière des forces de sécurité sur les voies de circulation, au lieu de gaspiller inutilement l'argent public à coût de smileys ...